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La transition numérique : le nouveau leadership culturel et humain

La transition numérique : le nouveau leadership culturel et humain

La transition numérique : le nouveau leadership culturel et humain

Notre série de webinaires pour les mandataires sur la transition numérique dans le secteur public a débuté. Le premier thème du partage d’expérience de nos cousins du Québec met en avant les compétences humaines. Hasard ? Non !

Notre premier hôte, Mr Philippe Bourke, Président du BAPE nous rappelle ce fondamental : le changement, cela s’accompagne. Et pour cela, il a mis en place des outils, des formations et actions de communication… En cohérence avec les valeurs de son organisation.

Transition numérique et leadership : enjeu, moyens, clés du succès

L’enjeu consistait à déménager toute une administration et de profiter de ce changement physique de locaux pour induire un changement culturel.

La gestion du projet, pour le BAPE, tournait autour d’une nouvelle culture. A savoir, la généralisation du télétravail et le principe du bureau non attribué. Un changement culturel qui impacte l’organisation du travail, les procédures, l’agencement des bureaux, etc.

De plus, ce type de travail “nomade” nécessite un bond en avant dans l’utilisation des technologies numériques.

« Les administrations publiques se doivent d’être numériques mais sans se priver de leur capacité de jugement, de raisonnement et du travail en équipe. » (Mr Philippe Bourke) 

Mais comment mener à bien un projet mêlant déménagement physique et nouvelles façons de travailler ? Avec un leadership adapté.

Les 11 qualités d’un leader de projet de transition

Pour réussir une transition, d’un point de vue culturel et humain, quelles compétences activer comme responsable du projet ? Que la transition soit organisationnelle ou numérique, un tel leadership nécessite ces qualités :

  1. Écouter ses collaborateurs quant à leurs besoins ou questions, et tenter d’y répondre au maximum ;
  2. Faire confiance aux parties prenantes du projet, ce qui signifie être capable de déléguer ;
  3. Favoriser le travail en équipe, en créant, par exemple, des comités de différentes tailles pour gérer les différents aspects du projet ;
  4. Informer et communiquer sur l’avancement et les décisions ;
  5. Former toutes les parties prenantes aux nouveaux outils technologiques et procédures, comme par exemple l’utilisation d’un Cloud ;
  6. Être prêt à acquérir de nouvelles compétences, quel que soit le niveau hiérarchique où l’on se situe, on en apprend tous les jours ;
  7. Montrer l’exemple, c’est-à-dire ne pas s’arroger de privilège de leader. Les collaborateurs doivent travailler en paysager, sur un plateau ? Le management suit ;
  8. Rebondir et savoir réagir face aux changements de plans et aux imprévus, tous deux inévitables ;
  9. Anticiper le futur car rien n’est gravé dans le marbre. Il est intelligent de prévoir une certaine flexibilité et modularité dans ce qui est mis en place aujourd’hui ;
  10. Se faire aider par des tiers. Personne n’est expert dans tous les aspects d’un changement. La conception d’un bureau paysager ou la numérisation sont des compétences que d’autres maîtrisent mieux qu’un responsable d’administration ;
  11. Faire vivre et appliquer les valeurs de l’organisation. Le BAPE ayant notamment dans ses missions et valeurs l’aspect participatif et le respect de l’environnement. Ces deux éléments ont été intégrés dans la transition.

Un style de leadership adapté à la transition numérique

Cela fait sens de se positionner comme leader participatif lorsqu’on gère un projet où la participation est centrale. C’est d’ailleurs comme tel que monsieur Bourke définit son style de management.

Un leader de style “participatif” est ancré sur une relation équitable avec ses collaborateurs. Il se donne donc plus de chance d’obtenir un assentiment engagé qu’un leader directif.

De plus, un leadership de type participatif favorise un engagement plus durable de l’équipe envers le changement mis en place.

L’histoire montre, en effet, que les décisions prises démocratiquement ont plus de chances d’être respectées durablement que celles imposées par la direction et la contrainte.

Alors, qu’allez-vous apprendre aujourd’hui ?

Le prochain webinaire traitera justement de la gouvernance dans le cadre d’une transition. Il s’intitule “Pratiques inspirantes de gouvernance”. Cher.e mandataire, si vous n’êtes pas déjà inscrit.e à notre série, faites-le vite pour assister à notre prochain webinaire du 18 juin 2020 (de 16h à 17h).

L’École d'administration publique (EAP) a été créée en 2012 pour former le personnel des administrations de la Région Wallonne, la Fédération Wallonie-Bruxelles et leurs OIP. Son objectif est d'améliorer les compétences des collaborateurs, tout en favorisant les échanges d'expériences inter-administrations.

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